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A la course marine les étoiles filantes plongeant dans la mer Egée tu es une dune comme ton sein fait de sable.
Ode où il coule de l'eau sur les prairies de la pampa, celle faite par l'épicier de l'Atlantique.
Secouées de vagues d'émeraude, longues sont les gouttes qui font naître les fleurs.
Eternelle mécanique de la vie.
Continuité de l'onde.
Ruban gigantesque fait anaconda géant.
Et, quand tout sera sinueux à l'esprit d'un chemin de randonnée, tu t'en iras en laissant des traces en forme de ficelle du serpent.
Yeux du pirate, mains du baleinier.


Olivier Cantenys


Poème écrit en juillet/août 2006




Entends le bruit des vagues rentrant dans les villes comme une foule de marcheurs se rendant à une compétition organisée par la Lune.
Et par pur hasard fortuit, j'ai encore dans mes tiroirs des pièces de monnaie, trésor de pirate pour payer la légende de tes chants.
Mais déjà il te faut attendre, être patient, te réserver jusqu'aux dernières miettes des biscuits que l'on t'a donnés.
Il te faut retenir la cannelle qui étale son parfum.
Souvent, sous les plantes, la Lune s'invite à table.
Et toi tu devines que l'aubépine s'épand en forme de grêle pour des comtesses aux pieds nus.
Toi tu vois dans ces moments des étoiles en forme de pain d'épices se bronzer d'or.


Olivier Cantenys



Poème pour une chanteuse américaine écrit en juillet/août 2006



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